Bonjour à tous ! (enfin aux 3, 4 qui me lisent)
Ca fait un petit moment que je ne poste plus sur mon site. Tellement pris par mon taf et le Def-Blog 2 que j’en oublie où j’habite.
De plus, je suis entré, très recemment, dans la mode du « Web 2.0″ (rien à voir avec la Tecktonik) et j’explore cet univers pour en comprendre ses enjeux.
J’étais habitué à concevoir des applications web en évitant ceux qui se delectent du fameux terme « ouebdeuxpointzero ». Et finalement, à force d’être dans le bain, je commence moi aussi à être bien mouillé.
Bon alors, déja, qu’est-ce que le web 2 ? Je pourrais vous renvoyer sur la page de wikipedia mais juste en deux mots :
Le web 2.0 permet à l’utilisateur d’intéragir avec un site (le web 1.0) et d’en plus intéragir avec d’autres utilisateurs du même site.
Tout simplement.
En bref, d’après la définition, un chat, un forum, sont des applications web 2.0…
Facebook
Evidemment, on ne peut parler du Web 2.0 sans evoquer le grand Facebook.
Qu’est-ce que Facebook ? L’application la plus simple qui soit, tant au niveau de l’interface utilisateur qu’au niveau du developpement. Le principe est extrêmement simple, je m’inscris, je cherche des gens que je connais (ou pas), je les ajoute dans mes contacts. C’est tout ? Hé bah oui. Parce qu’une fois que vous visualisez le profil d’un utilisateur, vous accédez premièrement à TOUTES ses informations détaillées et personnelles, mais aussi à TOUT ses amis. Du coup, vous pouvez surfer tranquillement d’utilisateurs en utilisateurs pour les decouvrir un par un.
Jusque là, on comprend clairement le premier souci de confidentialité, quasi nulle, qu’on trouve sur une application de ce genre. De plus, sa conception permet à n’importe quel developpeur de concevoir sa propre application intégrée à Facebook. Immaginez qu’à chaque fois que vous installez une de ces applications, son concepteur (une société ou un particulier, peu importe) peut (et ne se gène pas) enregistrer sur une base de données TOUTES vos informations Facebook ! Voici comment se faire facilement un maximum d’argent sur les données personnelles d’autrui en toute légalité et en fournissant un minimum de travail. On comprend mieux pourquoi, au jour où j’écris ces lignes, 14938 applications tierces sont installables sur Facebook.
Alors pourquoi des millions de personnes sont-elles inscrites sur des services comme Facebook ?
Parce qu’en plus, à aucun moment Facebook ne dément son implication dans la distribution de nos données personnelles. Mais son interface très simple, la possibilté de retrouver n’importe qui, n’importe où, sa manière de lier un peu tout le monde donne l’impression d’être toujours « connecté ». (Voir cette vidéo pour la vision d’un avenir « connecté » interessant)
Comme n’importe quel application sociale, Facebook nous permet de rester connecté avec nos amis, collègues, famille, sans qu’on ai besoin de les voir.
Et la sécurité de mes informations personnelles dans tout ça ?
Elle ne tient qu’à vous. Effectivement, Facebook (comme les autres) ne forcent personne à s’inscrire ou à mettre ses véritables informations sur internet. Ils indiquent même très clairement qu’ils peuvent les redistribuer, et cela avec votre accord. Il ne tient donc qu’à vous d’être prudent dans ce que vous donnez mais aussi (et encore plus) dans ce que vous visualisez. N’importe qui peut y mettre tout et n’importe quoi sans jamais être controlé, vous n’avez de certitude donc, que lorsque vous en parlez directement avec l’utilisateur, sans passer par ledit site.
Que peut donc bien nous réserver l’avenir ?
L’avenir nous apportera sans doute le web 3. Il partira du constat que nous n’avons plus besoin d’application sur un ordinateur du moment qu’on possède internet car elles sont presque tous en ligne. Un simple navigateur sera donc nécessaire sur un ordinateur. C’est alors qu’on pourra concevoir de vertiables webOs (systèmes d’exploitation sur le web) comme EyeOs ou bien DesktopOnDemand. Mais pour aller plus loin dans ce genre de services, il faudra mettre en avant la sécurité, aussi bien des informations qui transitent que ceux qui les font transiter.
Je crois qu’il nous faudra une véritable révolution du web pour enfin y établir des lois et des éthiques pour un minimum de contrôle des données.
Enfin, ce que j’en dit…